Sécheresse préoccupante
Frédéric Bondoux, Commissaire Général de l’événement analyse « Alors que le temps de mercredi était particulièrement ensoleillé dans le Grand Est, on annonçait des précipitations pour le lendemain sur la région. Les prévisions météo ont donc décidé les éleveurs à travailler à leur chantier de récolte le jour de l’ouverture du salon. D’où une baisse de fréquentation pour ce premier jour. Le mercredi fera d’ailleurs figure, au regard des chiffres plus importants historiquement enregistrés la première journée sur le Salon de l’herbe, de ‘petite journée’, avec 9715 entrées. Le second jour, au cours duquel nous avons essuyé de copieuses averses, a été plus animé, avec 11.645 visiteurs. Soulignons enfin que la sécheresse a certainement joué sur le moral des éleveurs. On peut comprendre qu’ils aient été moins enclins, vue leur inquiétude, à se rendre sur un salon professionnel».
58% cherchent des réponses pour mieux valoriser leur herbe
En rassemblant à la fois tous les fournisseurs autour de la culture et de la récolte des fourragères, des semenciers aux fabricants de matériels, en passant par les fournisseurs d’engrais et de solutions de protection des plantes, le Salon de l’herbe reste l’unique salon qui propose aux éleveurs des informations concrètes sur le sujet.
« L’organisation d’une édition dans l’Est reste légitime, avec une proportion dominante de surfaces toujours en herbe. Le Salon de l’herbe est l’unique rendez-vous où les éleveurs du grand Est peuvent rencontrer les responsables nationaux des marques et produits qu’ils utilisent », ajoute Frédéric Bondoux. L’implication des instituts techniques comme des chambres d’agriculture sur le salon permet également aux visiteurs de trouver des réponses à leurs problématiques techniques. Ainsi, cette année, près de 58% des éleveurs sont venus pour recueillir des pistes pour mieux valoriser leurs surfaces en herbe, en particulier dans un contexte de sécheresse avérée.
Près d’un éleveur sur trois est venu pour investir
Quant au profil des visiteurs sur le Salon de l’herbe, il s’agit de spécialistes des fourrages, de passionnés de valorisation des prairies qui se rendent à Mirecourt avec des problématiques techniques bien précises. Les acteurs de ce bassin de production continuent à investir en matériel, ‘petit’ matériel facile à financer ou grosses machines pour optimiser leur système en place. D’ailleurs un éleveur sur trois avoue être venu sur le salon dans le cadre d’un investissement.
Nouvelle orientation pour le salon dès 2012
Frédéric Bondoux conclut « Afin de répondre encore mieux aux questions des éleveurs, dans le cadre des nouveaux enjeux aux quels devront faire face demain les producteurs laitiers ou de viande, nous réfléchissons à une nouvelle orientation pour notre salon que nous mettrons en œuvre dès l’année prochaine. Nous en exposerons le concept à l’automne 2011 ». La prochaine édition du Salon de l’herbe se tiendra dans le bassin d’élevage de l’ouest de la France, à Nouvoitou (15 km au sud est de Rennes). Le salon reviendra dans l’Est fin mai 2014, après un passage à Villefranche d’Allier en 2013.
Le dispositif de contrôle périodique obligatoire des pulvérisateurs est effectif depuis le 1er janv (...)
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