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Des rendements colza globalement meilleurs qu'en 2007

Par Jean Moullart | Publié le 30 Juillet 2008 à 14:58

Le Cetiom a publié les premières estimations de rendements régionaux de colza. Les implantations plus ou moins réussies lors de l’automne dernier, le nombre de siliques, le nombre de graines/silique, des problèmes dûs au froid, aux méligèthes, un déficit ou pas de rayonnement, maladies de fin de cycle sur siliques ( mycosphaerella, ...) peuvent expliquer en partie ces résultats.

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Pour l’Eure, l’Eure et Loir et l’Ile de France, le colza renoue avec son potentiel (40 q/ha et plus).

Les rendements sont supérieurs aux deux dernières années, tout en restant inférieurs à 2005. Un gradient est observé du nord au sud selon le type de sol, le climat et la conduite de la culture.
Le rendement moyen régional est supérieur à 32 q/ha.

Région Poitou-Charentes/Vendée/Limousin
Les résultats sont plutôt décevants avec sur Vienne et Deux-Sèvres, des rendements dépassant difficilement les 30 q/ha. En Charente et Charente-Maritime, la moyenne est autour de 26 q/ha. Il existe une grande variabilité selon les types de types : en argilo-calcaires, peu de parcelles au dessus de 30 q/ha et en limons plutôt autour de 35-40 q/ha.

Région Bretagne/Pays de la Loire/Basse Normandie

Les rendements s’annoncent plutôt satisfaisants. Les moyennes de rendements départementaux sont assez régulièrement au-dessus de 30 q/ha.

En Bourgogne et Franche-Compté la moyenne s’établit autour de 35 q/ha soit un résultat supérieur de 5 à 7 q/ha par rapport à 2007. Les bons résultats sur les plateaux sont remarquables cette année. On peut noter aussi une teneur en huile élevée ce qui est un atout supplémentaire pour la valorisation des graines.

Rhône-alpes et Auvergne les performances de la culture sont très bonnes avec une moyenne de 33 – 35 q/ha. Toutefois, en dessous de Valence, avec un déficit hydrique important, les rendements ont décrochées.

La Champagne apparaît comme la déception de l’année avec des attaques de sclérotinia et de charançons de la tige qui ont fortement pénalisé la culture en Champagne crayeuse. On attend 30 à 33 q/ha en moyenne contre habituellement 37-38 q/ha. Sur les autres secteurs, on estime la moyenne plus proche de 35 q/ha et plus dans la Brie, en Seine et Marne et dans le Nord de l’Aisne.

Le rendement moyen en Lorraine sera supérieur à 2007 avec une première estimation à 32 q/ha. Les parcelles ayant souffert de l’hydromorphie pénalisent cette moyenne qui cache des disparités très importantes. Les meilleures parcelles renouent avec les 50 q/ha. L’Alsace apparait très contrastée avec des bons rendements mais aussi la présence d’attaques de sclérotinia qui pénalisent la performance régionale.

En Picardie, le sud de l’Oise se situe aux alentours de 37 q/ha.