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Ravageurs des céréales et traitements insecticides : « avant, c’est trop tôt, après c’est trop tard »

Publié le 09 Mai 2012 à 00:05

ARVALIS-Institut du Végétal rappelle qu’un traitement curatif contre un ravageur ne doit pas être déclenché de manière systématique à un stade donné de la culture mais plutôt en fonction de son niveau de présence dans la parcelle. Des seuils d’intervention ont été définis afin d’appliquer le produit au bon moment

Si certains agriculteurs ont recours au traitement de semences pour protéger les céréales d’hiver contre certains ravageurs comme les pucerons, d’autres préfèrent attendre que le ravageur soit bien présent avant toute intervention. Le traitement est alors curatif et intervient en cours de végétation.

ARVALIS-Institut du Végétal rappelle qu’un insecticide atteint son efficacité maximale lorsqu’il est appliqué juste au moment du départ de population. Ainsi, l’intervention sera suffisamment précoce pour contrôler le ravageur, et suffisamment tardive pour que la persistance d’action du produit se prolonge jusqu’à la fin de la période de nuisibilité du ravageur. C’est pourquoi, dans le but de positionner au mieux le traitement, des seuils d’intervention ont été établis pour certains ravageurs.

A titre d’exemple, le seuil d’intervention pour le puceron des épis est un épi sur deux infesté par les pucerons, ce qui correspond à 5-10 pucerons par épi en moyenne. Au-delà de ce seuil, il y a des risques de perte de rendement. Si le traitement intervient trop tôt, la persistance du produit pourrait être insuffisante pour couvrir la culture sur l’ensemble de la période de sensibilité au ravageur.