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Agriculture bio: forces et faiblesses avec l'exemple de Thomas Coevoet (Partie II)

Par Jean Moullart | Publié le 18 Août 2011 à 09:09

Face aux inepties racontées ici ou là sur l'agriculture bio et l'agriculture conventionnelle, les médias, la société civile feraient bien de mettre parfois une paire de bottes, d'aller sur le terrain et de passer quelques semaines dans une exploitation. A défaut de cette immersion, Agriavis.com a interrogé un agriculteur bio de l'Oise, Thomas Coevoet.

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Thomas Coevoet dresse un bilan plutôt positif de 10 années de production biologique. Il cultive aujourd'hui des céréales, pommes de terre, racines d'endive, betteraves rouges. Dans cette vidéo, on parle de rendement, d'enherbement, de techniques culturales.

Si la production biologique est séduisante par bien des aspects notamment pas le fait qu'elle refuse d'utiliser les produits chimiques de synthèse, Thomas Coevoet, que nous saluons pour avoir joué pleinement la transparence lors du tournage, évoque aussi les limites du bio comme des rendements beaucoup plus aléatoires qu'en conventionnel (réduit d'environ la moitié) ou la gestion plus ou moins réussie des mauvaises herbes. A ce titre, en pragmatique, il n'hésite pas à dire que l'agriculture bio est coûteuse au niveau désherbage. C'est pourquoi il utilise les techniques de faux-semis, de brûlage thermique, de bineuse auto-guidée au maximum pour réduire l'emploi de main d'oeuvre.