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Miscanthus II: Philippe Colin, agriculteur et entrepreneur de travaux agricoles dans la Somme nous dit tout sur ses 210 ha de miscanthus

Par Jean Moullart | Publié le 04 Décembre 2010 à 16:21

Après la théorie, la pratique. Dans une vidéo précédente, nous avions interviewé Aurélien Deceuninck, ingénieur conseil à la Chambre d'Agriculture de la Somme, sur les aspects théoriques de la culture. Ici, dans ce reportage, vous verrez un cas pratique avec Philippe Colin est agriculteur et entrepreneur de travaux agricoles dans la Somme (80) à Hangest-sur-Somme. Il a converti les 210 ha de son exploitation en miscanthus depuis 3 ans. Il explique au micro d'Agriavis.com les techniques culturales (semis, désherbage avec des herbicides maïs, fertilisation, besoins en eau satisfaits par la pluviométrie), les débouchés inhérents au miscanthus.

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Vous verrez également que Philippe Colin donne dans cette vidéo d'Agriavis.com des pistes pour la valorisation du miscanthus qui offre un rendement de 15 tonnes/ha en année de croisière. Les débouchés concernent principalement le chauffage des particuliers, des collectivités mais aussi le paillage horticole. On peut espérer aussi utiliser le miscanthus demain dans les bio-matériaux et dans les biocarburants de seconde génération. Toutefois, la commercialisation du miscanthus se heurte à un souci de taille: sa faible densité, de l'ordre de 120 kg/m3, qui accroît considérablement les coûts de transport. Ce qui fait dire à Philippe Colin que "le miscanthus doit être utilisé dans un rayon maximal de 30 km autour de son lieu de production". A la fin du reportage, Philippe Colin nous ouvre les portes de son installatioon de chauffage pour son habitation et les locaux de l'ETA (Entreprise de Travaux Agricoles). Il s'agit d'une chaudière autrichienne Fröling avec une trémie de stockage de 35 m3 (à remplir tous les 6 semaines).