Nufarm, co-leader sur le marché des fongicides cupriques s’est penché sur les caractéristiques des différentes types de cuivre et des différentes formulations proposées. L’efficacité des spécialités, suite à un lessivage, a été particulièrement étudiée. L’étude confiée par la firme à BilOtransfert met en évidence la supériorité des hydroxydes Nufarm.
Nufarm a confié à BiIOtransfert, laboratoire de recherche dans le domaine de l’évaluation biologique des produits de protection des plantes, une étude se rapportant aux cuivres. L’objectif est de dépoussiérer les connaissances sur ces fongicides utilisés et plébiscités sur cultures spécialisées depuis la nuit des temps. Modes d’action, curativité, formulations, persistance d’action, lessivage… toutes les caractéristiques et les propriétés de ces spécialités de contact ont été examinées. Des résultats particulièrement intéressants permettent, entre autres, de faire la lumière sur l’efficacité, suite au lessivage, des différentes formulations à base de cuivre disponibles sur le marché.
C’est le type de formulation plus que le type de cuivre (hydroxyde, sulfate, oxyde cuivreux, oxychlorures…) qui affecte l’efficacité du traitement. Ce sont les hydroxydes de cuivre signés Nufarm qui présentent les meilleurs résultats en termes d’efficacité après un lessivage de 60 mm, avec 100% d’efficacité. Le sulfate de cuivre (bouillie bordelaise classique) enregistre, pour sa part, les moins bonnes performances avec tout de même 67% d’efficacité. Les expérimentations ont mis en évidence le fait que l’ajout d’un adjuvant sticker à base de paraffine, comme Abion®, à un traitement à base de bouillie bordelaise permet de meilleures performances, pour atteindre une efficacité de 97%.
L’étude a également permis de connaître précisément l’impact que présente le type de pluie sur l’importance du lessivage proprement dit. Les tests ont été réalisés avec la bouillie bordelaise, fongicide cuprique le plus sensible au lessivage. Trois types de pluie ont été testés. Une pluie orageuse de 60 mm, matérialisée par des buses à grosses gouttes, une pluie fine de 600 mm au moyen de buses à petites gouttes et trois épisodes de pluies orageuses de 20 mm à intervalle d’une heure. Il en ressort que l’épisode orageux intense de 60 mm est moins préjudiciable qu’une longue pluie fine. Simon Moyal, responsable marketing agro de Nufarm, explique que « c’est le temps de solubilisation du cuivre qui pourrait être à l’origine de ces résultats ».
Et de conclure « nous croyons fermement à la légitimité de notre gamme de cuivres purs sur cultures spécialisées, et en particulier en vigne. Nous prévoyons d’ailleurs d’ici quelques mois, l’arrivée d’un nouvel hydroxyde haut de gamme ».
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