Christophe Grison (FARRE): L'emission "Envoyé Spécial" n'est pas un bon souvenir pour moi. Ils sont venus toute une journée. Nous les avons accueilli en toute transparence avec le technicien de ma coopérative Valfrance qui m'aide à suivre mes cultures. Je les ai entendu dire à la fin d ela journée: "Finalement, chez Christophe Grison, il n'y a rien de croustillant". Dons ils ont préféré aller interviewer un agriculteur qui faisait n'importe quoi à la frontière franco-espagnol. Cet agriculteur achetait en liquide des produits phytos non légaux en France. Et ils se sont servis des images de mes champs pour le reportage sur cet agriculteur. Mais ils n'ont pas du tout parlé de moi, de ma production.
Agriavis.com: Est-ce que tu les as revu?
Christophe Grison (FARRE): Non, régulièrement, c'est souvent comme cela. Les journalistes viennent, font des images et on ne sait pas après ce qu'ils en font.
Le 13 heures de TF1
Christophe Grison (Farre): "Ils sont venus sur l'exploitation. Ils ont voulu me filmer en train de pulvériser. Il n'y avait que cela qui les interessait: me voir en train d'épandre des produits phytosanitaires. C'était il y a 5 ans. Aujourd'hui, dès que l'on parle de pesticides sur TF1, on voit mon tracteur John Deere (vert et jaune) avec mon vieux pulvérisateur blanc et bleu, un Evrard".
France 3 - emission "Manger, peut-il nuire à la santé?"
Christophe Grison (Farre): Dernièrement, France 3 me contacte pour l'emission "Comment nourrir 9 milliards d'êtres humains". Idem, ils voulaient voir absolument des traitements phytosanitaires. Je leur ai dis "Venez voir autre chose, l'Agriculture c'est de l'agronomie, de la gestion, de l'observation des plantes. Non, rien à faire, c'est dans la cabine de mon pulvérisateur (ndlr: Christophe Grison a un Matrot M44D) qu'ils voulaient m'interviewer. Lorsque l'émission est passée, le titre avait changé et était devenu: "Manger, peut-il nuire à la santé?". Et le reportage fait chez moi a été repris par la journaliste Isabelle Saporta. Je n'ai pas été trop attaqué sauf qu'elle a écrit que j'étais le digne représentant de l'agriculture intensive. Je suis certifié "agriculture raisonnée", ai investi dans une aire de lavage et un phytobac depuis longtemps. Je raisonne mes interventions. Je suis déçu de ce traitement médiatique mais je vais continuer à prendre mon bâton de pélerin pour montrer que les agriculteurs ne font pas n'importe quoi.
Le dispositif de contrôle périodique obligatoire des pulvérisateurs est effectif depuis le 1er janv (...)
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